Salam alaykum
Autrefois, notre village se rรฉveillait au son de l’appel du muezzin du matin.
Tout le monde savait ce qu’il avait ร faire : aprรจs la priรจre, chacun se mettait au travail.
Certains sโoccupaient des animaux, dโautres prรฉparaient les repas, tandis que dโautres commenรงaient leurs tรขches quotidiennes.
Avant le lever du soleil, les lits รฉtaient rangรฉs, les foyers allumรฉs, le lait bouilli et les travailleurs partaient pour lโextรฉrieur.
ร l’รฉpoque, les mosquรฉes รฉtaient principalement frรฉquentรฉes par les personnes รขgรฉes.
Mon grand-pรจre, quโil pleuve ou quโil neige, prenait toujours son ablution chaque matin et se rendait ร la mosquรฉe avec sa canne.
Les habitants des maisons le long de la route disaient : ยซ Hรผseyin Efe va ร la mosquรฉe. ยป
QuโAllah lui accorde sa misรฉricorde. Hakime Gulsum